La création d’une coopérative est indispensable dans une démarche comme celle de Berber Designers. L’important est et restera de préserver et mettre en lumière la décoration berbère marocaine souvent spoliée mais également l’épanouissement des tisseuses. C’est un enjeu qui implique une grande mobilisation de temps et de moyens. Mais par ce biais, nous pouvons répondre aux besoins de tous les artisans et ainsi améliorer leur qualité de vie et mais aussi de travail.
Pourquoi créer une coopérative ?
Une coopérative se base sur la réciprocité. Chaque acteur dépend de l’autre pour travailler. Cette organisation assure une réelle collaboration entre les artisans et nous, mais aussi un climat de confiance. La coopérative est la garantie pour ces femmes et ces hommes d’un revenu juste et régulier.
La rémunération s’effectue au m². Les tisseuses n’ont aucune obligation envers la coopérative. De cette façon, elles peuvent organiser leur travail autour de leur vie de famille et leur autres obligations.
Quelles sont nos actions concrètes au Maroc ?
Le but est de participer activement à l’amélioration des conditions de vie et de travail des tisseuses berbères. Nous avons donc créer 3 ateliers dans l’Atlas : 2 dans le Moyen Atlas pour la fabrication des tapis Béni Ouarain/Chekhmiya et 1 dans le Haut Atlas pour les tapis Azilal. Cela rassemble près d’une trentaine de tisseuses spécialisées dans les tapis berbères authentiques.
Chaque année Berber Designers mène une collecte de fonds pour financer des actions humanitaires. Nous avons pu financer des paniers alimentaires ou encore des fournitures scolaires pour les familles des tisseuses. Cela s’accompagne de grands projets comme la construction de puits pour amener l’eau au plus près des habitations reculées.